Aphélie / roman de Mikella Nicol
« Avant qu'elle ne se lève, j'ai pris sa main sous la table, à l'abri du regard de ses amis. C'était le genre de geste que je posais. Regarder ailleurs, avoir l'air indifférente, alors que j'étais ravagée par l'idée de cette fille. Commencer par effleurer le bout de l'index de son genou, puis m'emparer de la main qui traînait sous la table. Défaire l'étreinte de nos doigts et la laisser partir, dans l'espoir qu'elle se souvienne de moi » (Le Cheval d'août).